Dimanche 2 février 2025
- jbseilliere
- 2 févr.
- 2 min de lecture
Quinzaine de périples.
« Fait du jour » : en parlant à son grand-père ce week-end, Isaline actionnait ses pouces l’un après l’autre, selon le même pattern ; avec les mains tendues, elle les pliait l’un après l’autre pour chiffrer le passage du 4 au 5 avec les doigts, en les regardant. Pouce orienté vers le creux de la paume, pouce écarté vers l’extérieur.
Ce pouce est vraiment le doigt de l’intelligence, c’est avec lui qu’on empoigne bien, et c’est précisément à la maîtrise de cette amplitude de mouvement là qu’on doit nos capacités tactiles. Accessoirement pour nous, c’est source de beaucoup de frustrations parce que ce pouce se retrouve systématiquement coincé à la sortie des manches de pulls et de doudounes. On a beau lui demander de faire « pouce caché », rien n’y fait; en approchant de la fin de la manche elle ouvre trop tôt pour agrandir l’élastique ou passer ses doigts, et on se retrouve avec une grande fille main ouverte avec quatre doigts sortis et le pouce retardataire encore coincé dans la manche, un peu trop étroite pour que tout se passe sans accrocs; alors on doit aller chercher avec nos grosses pognes, ou recommencer en lui prenant la main par l'embouchure et ça nous rend dingue.
Mais si plutôt que de dire ferme la main, ou lui dit « fait un quatre avec les doigts » et qu’elle comprend la directive, et qu’elle la fait, on va gagner en fluidité.
J’aimerais que ce mouvement latéral du pouce puisse vraiment devenir volontaire, parce qu’il serait à la fois pratique, et pourrait faciliter la fameuse pince de crabe, pour laquelle le pouce doit venir en dessous des doigts de la main pour pincer le dernier coussinet des doigts qui n'ont pas le coussinet qui peut grâce à cette oscillation, tourner à 180 degrés. Ensuite faudra faire coincider le pouce avec chacun des doigts, doigt par doigt, mais chaque chose en son temps, pour l’instant, ce sera la danse des pouces.
Autrement nous avons créé une multitude de retrouvailles familiales avec des périples simultanés et un point de chute commun, c’était vraiment super pour elle de passer du temps avec son tout petit cousin qui a un an et demi, son grand frère qui est en pensionnat cette année et qu’elle voit de ce fait un peu moins ces temps-cis, et sa marraine qu’elle adore, le tout dans une ambiance heureuse et riante.
On ne va pas te lâcher le bout des doigts, Isaline chérie.

Comments