Jeudi 11 octobre
- Sabine
- 11 oct. 2018
- 2 min de lecture
Isaline a un peu décliné ces derniers jours. On se bat avec la méthode d’administration de son alimentation, et surtout pour qu’elle garde plus de la moitié de ce qu’elle ingère, ce qui n’est pas acquis. Dans ce très long combat pour son retour à ses facultés, nous disposons de beaucoup d’options pour qu’elle se rétablisse au plus vite, mais on favorise la méthode la plus douce et la plus physiologique possible. Après avoir lu « le charme discret de l’intestin » il y a longtemps pour comprendre l’importance de la digestion dans l’apparition de migraines ophtalmiques, on mesure à quel point le « cerveau du ventre » d’Isaline doit être secoué dans son lien avec son « cerveau de la tête ». On procède à quelques ajustements tout en subtilité pour trouver l’harmonie, et endiguer son amorce de perte de poids. À son âge et dans son état, on ne peut pas se permettre un amaigrissement. Elle a encore un peu de marge, elle est toujours aussi mignonne et attendrissante, mais elle marque le coup après deux semaines d’intolérance et de troubles répétés.
Tante Joséphine a pris quelques relais de garde très appréciés en l’absence de Tanou. Son peps à toute épreuve et son inoxydable optimisme ont revitalisé des parents éprouvés depuis 42 nuits. L’univers hospitalier ne se permet pas d’avoir un regard découragé ou noir face aux évènements, chaque jour apporte, contre vents et marées, une satisfaction, parce que cela peut toujours être pire, et on dispose toujours d’une solution.
Aujourd’hui, c’est la première fois que ni Sabine ni moi ne la verrons, parce qu’on avait besoin de nous reposer après quelques nuits de panique, et une astreinte usante. On peut compter sur Oncle Marcel, Oma et Tanou, qui se relient auprès d’elle et nous laissent souffler Sabine et moi. On en avait besoin.
Nous nous organisons pour la faire rentrer à la fin du mois, pour laisser passer les fameuses « vacances de pomme de terre » en Suisse, qui se terminent juste un peu avant la Toussaint. Le personnel soignant à domicile a été contacté par les équipes médicales et un calendrier se monte autour d’Isaline. Nous allons nous former, Sabine et moi, sur le fonctionnement de quelques machines, et nous équiper en conséquence. On vise fin Octobre plutôt que mi-Octobre. D’ici là, elle sera forcément ragaillardie, puisqu’on y croit, et nous serons par conséquent à nouveau réunis pour le plus grand plaisir d’Ernest.
L’automne est arrivé à Genève, on la couvre de plusieurs couches pour la sortir à l’air libre, en poussette. Elle disparait sous son bonnet de laine et s’étoffe dans sa doudoune rose lors de ses sorties. Elle adore le frais.
Nous pensons beaucoup a vous et a la petite Isaline et sommes en admiration par son courage et ses progrés .Et vous ,vous êtes des parents formidables qui êtes toujours auprés d elle et vous lui donner
beaucoup d amour et c est grace a vous qu elle fait autant de progrés!! Courage ,dés qu elle rentrera a la maison elle ira encore mieux !!
Avec toutes notre affections Fatima et Luis
Magnifique leçon de courage que vous nous donnez et qui portera ses fruits.
De cœur et en pensées avec vous.
Affectueusement,
Michèle
Nous ne sommes qu'admiration face à ton courage Isaline et à celui de ta famille. Toutes nos meilleures pensées vous accompagnent dans cette "bifurcation" difficile du cheminement de la vie.
Nous vous embrassons tous très fort.
On pense très fort à elle et à vous.
Tendresses
xxx Albina
Votre force m impressionne Isaline sent cette force et elle lui permet de se battre. Aujourd’hui lors de notre groupe de prières plusieurs amies m’ont demandé des nouvelles de votre fille. Elles continuent de prier . Isaline de revoir la Pierriere va j’en suis sure te faire faire un immense pas en avant . L’enorme chaine d’amour autour de toi prie . A distance je t’embrasse tendrement.
Mayoyo