Mardi 1er novembre

Isaline a fui la routine genevoise l’espace d’une semaine presque estivale pour les vacances de la Toussaint. Comme les voyages forment la jeunesse, nous avons fait un voyage de sept heures d’autoroute pour rejoindre Marne-la-vallée dans un premier temps, puis le Nord de Senlis pour le restant des vacances.

Isaline s’est bien amusée dans les manèges d’Eurodisney en riant de plus en plus fort à mesure que le tapis volant ou le train de la mine allait de plus en plus haut ou de plus en plus vite. Les enfants passent leur temps dans des poussettes maniées par les adultes pressés, et dans les balançoires, les attractions en deviennent plutôt familières. Les parades étaient formidables et les spectacles tout à fait appropriés. Et ce qui est formidable avec Eurodisney pour Isaline, c’est qu’on n’attend absolument pas. Un tout petit bémol sur l’irruption des comédiens dans des costumes de Donald ou de Dingo : ça lui faisait plutôt peur.

Après deux jours à sinuer dans les deux parcs d’attraction, nous sommes allés profiter de la maison de Tanou et Pernekind où Joanna, la masseuse de reflexes archaïques, a entrepris pour Isaline quatre heures quotidiennes de soins ciblés pour permettre à toutes les réponses fonctionnelles du corps de répondre à peu près dans le bon ordre, et à peu près dans le bon axe. Moyennant quoi, Isaline marche mieux. Sa cadence est bonne, et sa dynamique entraînante. L’équilibre viendra avec le temps, elle a encore besoin d’être guidée et rétablie dans son équilibre, mais à notre très grande satisfaction, elle n’a plus vraiment besoin d’être « soutenue » dans le sens où elle est capable de mieux en mieux de supporter tout son poids. Et en plus elle grandit un peu en ce moment, Sabine et moi sommes de moins en moins arc-boutés en la navigant dans ses traversées de pièces ou dans les jardins pour prendre l’air.

Nous continuons de entreprendre pour cette adorable petite fille toujours riante et souriante. Le panachage de toutes les thérapies est la meilleure des cures, on a une approche globale et à force de volonté de sa part et de la nôtre, on va y arriver.

Le chemin est long, Isaline chérie, mais il s’éclaircit.